2. La bonne posture :
a. Appuyez les deux pieds à plat sur un petit banc,
les genoux au-dessus des hanches pour reproduire l’accroupi
b. Le dos est étiré et légèrement penché vers l’avant permettant une
bonne respiration abdominale
c. Eventuellement rapprocher les genoux pour écarter, à l’arrière,
les ischions et mieux ressentir l’étirement des muscles du périnée
autour de l’anus déclenchant une sensation d’ouverture, une «envie»
3. Commencez par vous détendre, vous relâcher :
le point de départ de la défécation comme de la miction est l’autorisation,
l’acceptation par la tête qui engendre la relaxation musculaire
et la contraction rectale.
4. Normalement la poussée ne devrait pas être un problème.
Il ne devrait pas avoir de poussée dans le sens où on l’entend,
c’est-à-dire une poussée dirigée vers le bas.
On change toute la dynamique de la poussée, pousser de bas en haut
avec le nombril qui rentre à l’effort par la contraction des abdominaux
de ceinture, le transverse, faisant rentrer et remonter le nombril.
APPRENDRE À POUSSER DANS LE BON SENS : GONFLER UN BALLON
Expirez, laissez-vous inspirer tranquillement puis serrez fortement le bas du ventre, en même temps que vous soufflez dans le ballon. L’effort vient du ventre et pas de la poitrine.
Vous aurez la sensation que tout remonte sans que vous ayez serré le périnée. En réalité, il est tiré vers le haut avec tout le reste par le diaphragme qui a commencé à remonter à l’expir. Les selles vont pouvoir être évacuées avec le rectum qui reste en place.
En fait, c’est la remontée du diaphragme qui va ouvrir le passage au moment de la défécation et non sa descente, comme dans la poussée bloquée.
Je peux déféquer sans augmenter les pressions sur le périnée. En fait, j’allège la pression et le passage se fait, plus direct, en ligne droite du rectum à l’anus.
Il en va de même pour donner naissance : en poussant étirée et sur l’expir, la jeune maman facilite la détente du périnée et la descente du bébé. Le périnée s’ouvre devant le bébé qui est « démoulé ».